FIN 2025 / BUDGET : 25 213 092 €
Pour Damazan, tout a commencé au milieu des années 70. Alors que l’autoroute s’étirait doucement vers le Sud, la commune a reçu un joli cadeau avec un échangeur à proximité directe du village. C’est l’évènement sans lequel le radieux présent que nous connaissons n’aurait pas pu exister. Même s’il a fallu un certain temps pour que le territoire mesure vraiment l’opportunité qui lui était offerte, les choix effectués se sont avérés payants. Au début des années 2000, plusieurs entreprises ont choisi de s’y implanter, jusqu’au coup de tonnerre Xilofrance. Des dizaines de millions d’euros investis, le soutien du Président Sarkozy en personne et la promesse d’une usine de référence européenne… avant la liquidation en 2012. Tout aurait pu s’arrêter là. Mais la dynamique d’implantations est repartie de plus belle en 2014. En misant sur un foncier peu onéreux pour un emplacement aussi attractif, la cote de la zone de la Confluence est au plus haut. Aujourd’hui, ce parc abrite près d’une cinquantaine d’entreprises privées, 850 salariés (sans compter les 200 créés par Valorizon) pour un chiffre d’affaires cumulé dépassant les 265 M€. Dans un département lourdement.
LE DÉFI DE L'ARCHITECTE
YANNICK LE MOAL - AC2I
« La première mission d’aménagement d’un site comme celui-ci, c’est de pouvoir relier les différentes entreprises aux axes routiers qui traversent la commune mais avec une difficulté ici : les parcelles ne sont pas prédécoupées mais s’adaptent aux besoins des prospects sélectionnés, que ces derniers aient besoin de 3000 m2 ou de 6 hectares. C’est donc de l’ajustement en permanence, ce qui est loin d’être simple techniquement. La dimension esthétique de la zone était également très importante. D’un côté, on a le monde historique, c’est-à-dire le bourg avec son patrimoine et les résidents. De l’autre, le monde contemporain, centré sur l’économie. Il était essentiel de créer des passerelles entre les deux, d’apporter une certaine harmonie. On a ainsi aménagé la zone pour qu’elle s’intègre au village. Tout est paysagé, il y a des pistes cyclables et des trottoirs piétons, on y raisonne développement durable et énergie positive avec une gestion vertueuse de l’eau et des traitements de sol adaptés. Le pari nous semble réussi puisqu’on voit tous les jours des habitants déambuler dans la zone à pied, avec les poussettes, en vélo... »
Michel Masset, président de la Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas