SEPTEMBRE 2018 / BUDGET : 590 000 €
S’il est une chose qui réunit toutes les générations dans un village de campagne, c’est bien le sport. Les petits, les grands et même les anciens sont fiers d’arborer les couleurs de leur commune et de recevoir chez eux, de temps à autre, la visite de rivaux et amis voisins. Les quelque 800 âmes de Lafitte-sur-Lot n’échappent pas à la règle. Leur antre : l’espace sportif Couderc. Construite dans les années 60, cette salle des sports polyvalente fut le théâtre de nombreux moments mémorables avant d’accuser le poids des années. Les élus locaux ont décidé de lui offrir une belle cure de jouvence afin de prolonger cette magnifique histoire écrite avec la très dynamique Association sportive lafittoise qui compte aujourd’hui plus d’une centaine de licenciés, garçons et filles de tous les âges. Les rencontres sportives, les séances d’entraînement et toutes les activités parallèles organisées par les bénévoles constituent une source intarissable de lien social et de rayonnement pour le village.
LE DÉFI DE L'ARCHITECTE
FABRICE PEYRAUD
«La difficulté de ce projet consistait à s’appuyer sur le bâtiment existant, avec son ossature industrielle en béton des années 60. Si la salle était suffisamment large pour la pratique des différentes disciplines, elle manquait vraiment de profondeur. L’objectif était donc de la rallonger mais également de créer un club-house et des tribunes spectateurs. Pour agrandir l’espace, il fallait supprimer des poteaux béton. Nous avons donc opté pour un renforcement de la structure par l’extérieur, grâce à des encorbellements. C’était un sacré enjeu technique. Nous avons entièrement refait le sol avec un revêtement moderne, offrant beaucoup de confort et une belle qualité de rebond pour le basket, le volley et le tennis, chaque discipline ayant son propre marquage. Afin de ne pas l’abîmer prématurément, nous avons pensé les sens de circulation de manière spécifique avec un circuit joueur et un circuit spectateur. Les anciens vestiaires et sanitaires, complètement obsolètes ont été démolis puis reconstruits dans les standards contemporains. Concernant l’habillage extérieur, nous avons joué sur les structures lourdes (béton) et légères (métal) pour atténuer l’impact visuel de gros volumes dans un petit bourg. »
Benjamin Fagès, maire de Lafitte-sur-Lot